La photo est une invitation au voyage, elle offre au regard une réalité naturelle et humaine que les yeux ne voient plus. Le photo peut convaincre mieux qu'un discours, elle donne l'envie d'aller voir par soi-même à celui qui ne connaît pas le pays. D'autre part, la photo constitue aussi un témoignage historique.

J'ai fait le reportage au LEICA R6 et au 50mm Summicron sur PORTRA 400. Le LEICA a un rendu organique, vivant, parfait pour ce genre de reportage.

Chaque grande ville du monde a son vieux marché, son bazar ou son Zouk qui a une valeur historique pour ses habitants. La Rue des Mouches a vu le jour au début des années 30 à une époque où la place Mohamoud Harbi (Place Rimbaud à l’époque) était un centre névralgique de la ville pour le petit peuple. Au Sud Est de cette place, c’est-à-dire à l’entrée de la Rue des Mouches à partir de ladite place, s’étaient installées les premières échoppes et vendeurs à l’étalage. Les premiers qui ont ouvert le bal de cet endroit avaient été les vendeurs de graines sèches, les vendeurs de dattes, les vendeurs des produits maraichers de l’oued d’Ambouli. 

Après le marché, direction place Ménélik, une des places les plus connues de Djibouti (place de l'indépendance). C'est une petite place, point de rendez-vous pour les taxis, marchands de souvenirs et restaurants.

Toutes les images ont été prise sur LEICA R6 et 50mm avec pellicule KODAK Portra 400 

Toutes les images ont été développées et scannées par le labo CARMENCITA FILM LAB à Valencia en Espagne.